Quelles sont les tendances SEO en 2024 pour favoriser la performance marketing du site web de votre entreprise ?


L’année 2023 a été marquée par l’entrée en scène dominante de l’IA générative. Tout du moins pour le grand public. ChatGPT pour l’américain OpenAI, Mistral AI en France… l’intelligence artificielle est l’objet de beaucoup de fantasmes. Est-ce la fin des rédacteurs web et de l’optimisation manuelle du référencement naturel ? Pas encore… Sous peine de disparaître, il faut adapter nos pratiques SEO pour rester dans la course en tant qu’agence digitale ! Sinon, comment accompagner nos clients afin que leurs sites web continuent à être classés au plus haut dans les résultats de recherche, qu’ils génèrent du trafic entrant et de la conversion des visiteurs en prospects puis clients. C’est l’essence de notre travail. La veille y tient une large place pour anticiper les tendances, se former aux nouvelles techniques et les déployer au quotidien. Synthèse à suivre de nos partis pris pour 2024 entre l’importance accordée à l’expérience utilisateur au travers du SXO, la primauté donnée à l’architecture de l’information et la valeur ajoutée des contenus, l’enrichissement sans relâche en données structurées (balisage de schema), l’approche numérique responsable pour trouver du sens. En conclusion, quelques tests autour de l’évolution de la recherche entre l’algorithme Bard et Search Generative Experience (SGE) accompagnés d’une sélection de liens et ressources.

1. Miser sur le SXO ou l’indispensable complémentarité entre UX et SEO au service du visiteur web

Qu’est-ce que le SXO ? C’est le croisement entre l’UX design et le SEO : la recherche de la meilleure expérience possible (pour User Experience) sur un site web avec l’optimisation fine et conjointe du référencement naturel ou organique (pour Search Engine Optimization) pour attirer, engager, convertir !

L’acronyme SXO se lit comme Search UserExperience Optimization : il s’agit de centrer les stratégies d’acquisition organiques sur le besoin client, en intégrant la conversion comme finalité via la meilleure expérience utilisateur possible sur la plateforme

Cette théorie du SXO a eu le vent en poupe en 2020/2021 avec beaucoup d’articles de blog alors publiés sur le sujet. Un contrôle depuis l’outil keyword manager de la suite Semrush montre un léger déclin du volume de recherche, passé de 720 début 2022 à 590 en décembre 2023 avec une tendance revenant cependant à la hausse.

Au-delà de la technique, s’orienter vers une vision SXO revient à faire un pas de côté, à changer de paradigme pour passer enfin (puisque Google raisonne ainsi depuis 2015 et l’introduction de Rank Brain) d’une vision descendante du SEO (celle assise sur les seuls mots clés) à une vision montante du référencement naturel qui repose en premier chef sur l’intention de recherche (comme nous le verrons plus bas) :

Comment anticiper la question posée par le visiteur web depuis le moteur de recherche, la nature de cette question (informationnelle, navigationnelle, commerciale ou transactionnelle) pour lui proposer la meilleure réponse possible, sous la forme d’une page web avec les bons mots clés, qui l’incite à cliquer dès les résultats de recherche (SERP) puis, cette page lue et l’intéressé convaincu, à remplir un formulaire de contact ? C’est tout l’enjeu du SXO qui combine l’appréciation du CTR (Click Through Rate) et du CRO (Conversion Rate Optimization)

Illustration montrant un écran d'ordinateur portable avec des graphiques affichés et une loupe en haut à droite
© Stéphanie Leroy – Ouest Médias

Favoriser l’expérience utilisateur demande de cocher les cases suivantes qui sont tout autant de pré-requis Google pour scorer en SEO :

  • Réduction du temps de chargement des pages
  • Site web responsif pour une compatibilité mobile totale
  • Respect des métriques issus des Signaux Essentiels ou Core Web Vitals
  • Optimisation fine du SEO on page (title, description, balisage Hn, balises alt des images)
  • Soin apporté à l’architecture de l’information et à l’arborescence
  • Finesse du maillage interne
  • Intégration de données structurées ou annotations sémantiques (JSON-LD selon schema.org)
  • Placement optimal des Call to Action (CTA) sur les pages

L’expérience utilisateur est présentée dans le rapport de la Search Console au travers des métriques Core Web Vitals. Pour rappel, ils sont au nombre de trois :

  • LCP (Largest Contentful Paint) : « Temps nécessaire au navigateur pour afficher le plus grand élément visible dans la fenêtre d’affichage à partir du moment où l’internaute essaie d’accéder à l’URL. »
  • FID (First Input Delay) : « Délai entre le moment où un internaute interagit pour la première fois avec votre page (moment où il clique sur un lien, appuie sur un bouton ou autre) et le moment où le navigateur répond à cette interaction, quel que soit l’élément interactif sur lequel il a cliqué en premier. »
  • CLS (Cumulative Layout Shift) : « Calcule la somme totale des scores pour chaque décalage de mise en page inattendu survenu pendant toute la durée de vie de la page. Ce score est compris entre zéro et un nombre positif. Zéro signifie qu’il n’y a pas de décalage et plus le chiffre est élevé, plus la mise en page est décalée. »
Copie d'écran de la Search Console avec les métriques Core Web Vitals (Mobile et Desktop) ou Expérience sur la page
© Copie d’écran de la Search Console avec les métriques Core Web Vitals (Mobile et Desktop) ou Expérience sur la page

Pour plus de détails sur le sujet, nous vous conseillons la lecture de Comprendre l’expérience sur la page dans les résultats de recherche Google.

Les Core Web Vitals évolueront en mars 2024 : INP (Interaction to Next Pain) remplacera FID (First Input Delay) pour quantifier la réactivité d’un site web.

2. Pour un site web complexe, choisir une structure hiérarchique d’arborescence, préférable à une organisation à plat

Dans un article publié le 23/12/2023, le site Search Engine Journal titre : Why Google Recommends Hierarchical Structure For SEO ? Soit en version française : Pourquoi Google recommande-t-il une structure hiérarchique pour le référencement naturel ?

Il existe deux types de structures possibles pour un site internet :

  • Flat Structure ou structure à plat : toute page est à un clic de la page d’accueil. Il s’agit d’un héritage du PageRank de Google et de la pratique (désuète) des annuaires de liens pour obtenir des backlinks exclusivement vers une home page !
  • Hierarchical Structure, Taxonomic Site Structure ou arborescence hiérarchique : c’est la structure recommandée d’un site web par ordre d’importance. Le niveau le plus général de présentation est réservée à la page d’accueil. Plus les sous-pages sont de niveau 2, niveau 3, etc… dans l’arborescence puis elles sont granulaires avec une précision, une finesse, du détail dans leur contenu.

Ce type de structure hiérarchique relève de la taxonomie : la page d’accueil du site web considéré représente le sujet général, tel un thème principal (par exemple, l’activité de votre entreprise, son offre de services; ses valeurs… tout cela en résumé avec des call to action qui pointe vers des sous-pages selon ces catégories, éventuellement des sous-catégories, etc… comme le figure l’illustration ci-dessous.

Illustration montrant un triangle pointe en haut : pointe rouge pour la home page, en-dessous partie en bleu pour les catégories, en-dessous en vert pour les sous-catégories puis la base de la pyramide pour les articles
© Search Engine Journal

Pour reprendre l’article de Search Engine Journal :

  • « La page d’accueil peut être un sujet général qui représente l’ensemble d’un site consacré à la Science
  • Le niveau inférieur comprend les catégories thématiques telles l’astronomie, la botanique, la géologie, la météorologie et la pyschologie
  • Le niveau suivant quant à l’astronomie pourrait être l’astrophysique, la cosmologie, l’astronomie d’observation, la science planétaire et l’astronomie stellaire…
  • Chaque niveau convient ensuite des articles qui illustrent le thème de chacune des catégories »

Cité par Search Engine Journal qui a extrait ses propos depuis une vidéo Google Serach Central (à 1’35), le speaker Gary Illyes préconise d’arbitrer selon l’envergure du site web :

« Pour un grand site, il est probablement préférable d’avoir une structure hiérarchique : cela vous permettra d’optimiser sur une seule section et fournira également aux moteurs de recherche de traiter les contenus de manière différente selon les sections, notamment en matière d’exploration. Vous pouvez ainsi avoir une section /news/ pour le contenu d’actualité et /archives/ pour le contenu ancien. Le moteur de recherche serait ainsi en mesure d’explorer /news/ plus rapidement que l’autre répertoire. »

Gary Illyes

3. Répondre à l’intention de recherche et aux recommandations de contenu utile (HCU) par la valeur ajoutée du contenu : moins mais mieux dans une logique « people first »

La lecture approfondie des consignes générales de Google pour la recherche, disponibles en ligne et en langue française, n’est jamais du temps perdu !

En décembre 2022, une notice a ainsi été publiée annonçant l’évolution du concept EAT (Expertise, Autorité, Confiance… T pour pour Trustworthiness en anglais, au sens de la fiabilité présumée du site web émetteur du contenu) en EEAT : le premier E qui s’ajoute symbolise l’Expérience.

En savoir plus : Google EEAT ajoute l’Expérience à l’Expertise, l’Autorité et la Confiance

Trois cercles concentriques avec un cercle au milieu dans lequel il est écrit trust pour confiance. Dans les 3 autres : expertise, expérience et autorité. Illustration du principe EEAT de Google
© Google

Google l’explique ainsi :

« Ce concept nous aide à déterminer si nos systèmes de classement des résultats de recherche fournissent des informations utiles et pertinentes. Les utilisateurs lambda seraient-ils également en mesure de ressentir les résultats obtenus grâce à ce concept ? Pour mieux évaluer nos résultats, ce concept est enrichi d’un critère supplémentaire : l’expérience. Est-ce que le contenu démontre également qu’il a été créé avec un certain degré d’expérience (par exemple, lors de l’utilisation réelle d’un produit, après avoir visité un lieu ou échangé sur l’expérience d’une personne) ? Dans certains cas, ce qui compte le plus pour vous, c’est le contenu produit par une personne ayant une expérience pratique sur le sujet. »

© Conseils de la recherche – Google

A l’heure des IA génératives et de leur impact sur la production automatisée de contenu éditorial pour le web, le facteur EEAT reste une protection pour les sites internet d’experts : une interview réelle d’un vrai client, en mode retour d’expérience, sera beaucoup plus convaincante en rassurance – y compris sur le plan du référencement naturel au regard de sa valeur ajoutée – qu’une page faite de généralités prêtes à l’emploi et issue de la compilation d’éléments épars par l’intelligence artificielle de ChatGPT4.

Google a publié en février 2023, des consignes détaillées sous le titre Conseils de la recherche Google concernant le contenu généré par IA dans lesquels il est précisé en conclusion : « Quelle que soit la façon dont le contenu est créé, les personnes souhaitant réussir sur la recherche Google doivent chercher à produire des contenus originaux, de haute qualité et people first, présentant les qualités de l’E-E-A-T. » CQFD.

Cela posé, le contenu doit donc répondre à l’intention de recherche, comme exprimé plus haut dans le chapitre consacré au SXO, être de nature EEAT tel qu’expliqué ici… et être en phase avec les consignes Google de contenu utile, déclinaison de la mise à jour HCU (Helpful Content Update) terminée fin 2023.

Parmi les questions à se poser avant de rédiger pour le web puis de publier selon cette approche user centric (centrée sur l’utilisateur) :

  • L’article ou la page fournira-t-elle des informations vérifiées, exhaustives, utiles, intéressantes ?
  • Le contenu apportera-t-il des informations supplémentaires ou différentes par rapport à d’autres pages équivalentes apparaissant dans les résultats de recherche ?
  • Le titre prévu sera-t-il explicite ?
  • Le contenu a-t-il été rédigé avec soin et précision ?
  • Le contenu cite-t-il ses sources ?
  • Le visiteur web qui va lire le contenu sera-t-il suffisamment informé sur l’offre, le produit, le service, la prestation de l’entreprise… pour prendre contact avec celle-ci ?
  • Le contenu a-t-il bien été pensé et publié pour l’utilisateur (people first) et non pour les moteurs de recherche ? Autrement dit, a-t-il été envisagé pour être lu – après avoir été trouvé – et engager à des fins de conversion ?

La conclusion s’impose : moins de contenu mais mieux ! Ce qui va également dans le sens de préserver le budget crawl d’un site web pour le réserver aux pages essentielles.

4. Favoriser l’exploration et l’indexation de nouvelles pages d’un site par la qualité de son maillage interne

En décembre 2022, Google a mis à jour Spam Brain « pour neutraliser l’impact des liens artificiels sur les résultats de recherche » : ce système général de prévention du spam propulsé par l’IA détecte désormais, et c’est heureux, « les sites qui achètent des liens et ceux utilisés pour rediriger des liens vers d’autres pages ». Même si la pratique perdure, l’acquisition plus ou moins frauduleuse de backlinks, entre grey SEO et black SEO, ne présente plus grand intérêt au regard de la prise de risques.

A l’inverse, obtenir un lien entrant spontané et de qualité continuera de renforcer l’autorité de votre site internet.

Le maillage interne, ou la capacité à relier entre elles – par des liens html à utiliser avec parcimonie – des pages d’un même domaine, représente quant à lui la colonne vertébrale vertueuse d’un site. A la différence du netlinking, le propriétaire du site maîtrise le processus à 100% : en organisant ainsi la navigation entre les pages, il améliore l’expérience utilisateur (moins de rebond, plus de temps moyen par visite, plus de pages vues) et la capacité de Google à être mieux guidé, à comprendre plus facilement le sens du contenu lors du crawl des pages pour une meilleure indexation, à déterminer l’importance relative d’une page par rapport à une autre si la seconde est liée à la première.

Deux ressources pour en savoir plus :

5. Privilégier les données structurées pour permettre à Google de mieux comprendre le contenu et le sens des pages : l’accélérateur pour les extraits enrichis…

Dans sa présentation du balisage de données structurées pour la recherche, Google définit ainsi les bénéfices de l’intégration des annotations sémantiques dans les pages :

« Le moteur de recherche de Google met tout en œuvre pour comprendre le contenu d’une page. Dans cette optique, vous pouvez nous fournir des informations claires sur la signification d’une page en y ajoutant des données structurées. Ces données structurées sont un format normalisé permettant de fournir des informations sur une page et de classer le contenu de cette page. Par exemple, sur une page de recette, il peut s’agir des ingrédients, du temps et de la température de cuisson, des calories, etc. (…) L’ajout de données structurées permet de rendre les résultats de recherche plus attrayants et d’inciter ainsi les utilisateurs à interagir davantage avec votre site Web. On parle alors de résultats enrichis. »

Source Google : Pourquoi ajouter des données structurées à une page ?

Pourquoi opter pour les données structurées en 2024 ?

  1. Pour améliorer la visibilité générale sur les moteurs de recherche car les données structurées aident ces moteurs à mieux comprendre le contenu d’un site
  2. Pour prétendre à plus d’extraits enrichis (Rich Snippets) car l’utilisation de JSON-LD peut booster les extraits affichés dans les résultats de recherche, améliorant ainsi les taux de clics grâce à la visibilité et l’autorité procurées par cette position zéro
  3. Pour améliorer la compatibilité avec la recherche vocale en indiquant via les bonnes annotations sémantiques les extraits « speakable » d’une page
  4. Pour faciliter l’intégration avec les réseaux sociaux lors des partages grâce à une présentation plus attrayante et informative des liens partagés (Open Graph)
  5. Pour améliorer l’Expérience Utilisateur car les données structurées aboutissent à des informations claires et organisées sur un site, ce qui peut contribuer à augmenter le temps passé sur les pages…
  6. Pour miser sur la flexibilité et l’évolutivité du format JSON-LD qui permet d’ajouter simplement de nouvelles données structurées à mesure que le site se développe et que de nouveaux types de contenu sont ajoutés

Depuis 2015, l’agence Ouest Médias a acquis expertises et compétences en matière de données structurées. Elle privilégie le format JSON-LD selon schema.org avec la capacité à déployer des jeux de données personnalisées sur tout site WordPress selon l’activité et ses particularités.

6. Préparer votre site web et ses contenus en vue du déploiement prochain de Search Generative Experience (SGE), l’évolution du moteur de recherche Google propulsé à l’IA générative

Avec la prise en compte des enseignements de SGE, l’interface de présentation des résultats de recherche devrait évoluer : les règles du jeu, celles des liens bleus classiques, seront probablement modifiées et challengées. Quell sera la perte de visibilité des sites web les plus touchés… jusqu’à 64% selon certaines études récentes dont celle publiée le 05/09/2023 par Search Engine Land.

Un article du site Search Engine Land (23/12/2023) dresse — pour sa part — un état des lieux à fin 2023 sous le titre Google SGE And Generative AI In Search: What To Expect In 2024. La date de fin de SGE semble avoir été repoussée. Initialement fixée à décembre 2023, alors que SGE a été déployée dans 120 pays (uniquement en langue anglaise et n’est pas accessible depuis la France sinon à contourner les règles), elle n’apparaît plus sur le site Labs.google.

Il faut néanmoins se préparer car la tendance serait à une réduction de la place accordée aux annonces (Ads / SEA) ainsi qu’un recul des liens bleus, les extraits enrichis, sous leur forme actuelle, devenant encore plus stratégiques.

Copie d'écran montrant l'évolution de la présentation des résultats de recherche entre les SERP actuelles de Google à gauche et la version SGE à droite
Copie d’écran montrant l’évolution possible de la présentation des résultats de recherche entre les SERP actuelles de Google à gauche et la version SGE à droite : moins de place pour le paid, plus de place pour les extraits enrichis issus du SEO grâce aux données structurées.

Quelles stratégies de marketing digital adoptée pour Google SGE et la recherche générative par IA ?

Parmi les pistes à explorer pour être prêt :

  • « Anticiper une évolution vers des mots clés plus longs et conversationnels
  • Apprendre des assistants de recherche IA comme Perplexity qui fournit des réponses qualifiées grâce à des recherches et sources approfondies : posez des questions et observez comment les questions sont transformées en requêtes de recherche
  • Surveiller les mots clés pour détecter les changements d’intention et tenir compte des expressions basées sur des questions et des conversations dans votre stratégie SEO et contenu
  • Viser une diversité de types de contenu (texte, photos, vidéos, infographies…) pour améliorer la visibilité en multicanal
  • Crée du « contenu utile » qui satisfasse la norme EEAT.
  • Utiliser un schéma de balisage (données structurées, annotations sémantiques) approprié sur le contenu texte, image et vidéo pour garantir qu’il apparaisse dans les réponses pertinentes de l’IA sachant qu’il s’agit aussi d’un pré-requis pour obtenir des extraits enrichis (featured snippets)
  • Inclure toujours des citations et/ou des liens vers des sources originales
  • Diversifier votre trafic pour vous préparer à une perte potentielle de trafic de recherche organique avec des réponses sans clic
  • Surveiller vos métriques, vos analyses et l’évolution des SERP pour les principaux termes de recherche de votre site »
Source : Search Engine Land

En ayant conscience des précautions à s’imposer :

  • Les outils à base d’IA utilisent des informations puisées sur internet pour l’apprentissage (voir les tests réalisés ci-dessous avec ChatGPT et Bard) : il ne faut pas prendre les résultats fournis pour argent comptant. Il convient de vérifier et sourcer !
  • Les réponses générées peuvent être non originales, parcellaires voire biaisées par hallucination
  • Les contenus obtenus peuvent violer des droits d’auteur…
Copie d'écran de SGE extraite du guide Google A new way to search with generative AI : an overview of SGE
Copie d’écran de SGE extraite du guide Google A new way to search with generative AI : an overview of SGE

8. Prendre le parti de l’écoconception web et respecter une démarche numérique responsable qui garantisse performances globales SEO d’un site internet alliées à la réduction de son impact

Dans un contexte environnemental prégnant, tout plaide en faveur d’une démarche digitale orientée écoconception web et numérique responsable. Pourquoi ?

  • Parce qu’un site en mode green UX est centré sur le besoin client, donc l’utilisateur… il répond par nature à l’intention de recherche
  • Parce qu’un site éconconçu est léger et rapide ; il favorise par ailleurs l’expérience utilisateur dont celle sur mobile first… ses Core Web Vitals sont intrinsèquement bons et il consomme moins de ressources à chaque chargement d’une page
  • Parce que les principes d’inclusion portés par le numérique responsable ont vocation à rendre le contenu accessible à tous… jusqu’aux balises alt des images
  • Parce que le SEO éthique, l’une des composantes du marketing responsable, prône une optimisation du référencement naturel exclusivement ciblée sur les termes relatifs à l’activité de l’organisation éditrice du site… ce qui évite des clics inutiles depuis les résultats de recherche
  • Parce « less is more » (moins mais mieux) est la règle pour du contenu utile qu’il est toujours bon de rafraîchir à intervalles réguliers en vue de garantir sa durabilité !

Reste à trouver la juste place de l’IA générative dans ce panorama…

Comme le rappelle la page d’accueil du site EcoIndex, « à notre échelle, le numérique c’est 40 % de notre forfait GES soutenable (ce que nous avons le droit d’émettre pendant une année pour rester à 1,5 °C de réchauffement global) ».

En savoir plus : Comment réaliser un audit complet de site web selon une démarche numérique responsable ?

© Ouest Médias

Que l’IA de ChatGPT 4 préconise-t-elle sur le thème des tendances SEO pour 2024 ?

L’article qui précède 100% rédigé, nous avons procédé à un test depuis ChatGPT4 en soumettant le prompt suivant : « Quels seraient les thèmes principaux, entre 6 et 10, d’un article technique en français traitant des tendances du SEO à suivre en 2024. Article à publier sur le site web d’une agence en stratégie digitale proposant des prestations de production de contenu et optimisation du référencement naturel pour les entreprises. Article expert mais dont le contenu doit être accessible. Article destiné à un public B2B. »

Voici, in extenso, la réponse de l’intelligence artificielle :

« Pour un article technique en français sur les tendances du SEO à suivre en 2024, destiné à un public B2B sur un site web d’une agence en stratégie digitale, voici une proposition de thèmes principaux :

  1. Intelligence Artificielle et Machine Learning dans le SEO : Expliquer comment l’IA et le machine learning transforment les pratiques de référencement, avec des exemples d’outils et de techniques.
  2. Optimisation pour la Recherche Vocale : Souligner l’importance croissante de la recherche vocale et comment adapter le contenu pour cette tendance.
  3. SEO Mobile et Expérience Utilisateur sur Mobile : Mettre l’accent sur l’importance du SEO mobile et comment optimiser les sites pour une meilleure expérience utilisateur sur les appareils mobiles.
  4. Contenu de Qualité et E-A-T (Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness) : Discuter de l’importance du contenu de qualité et de son impact sur le classement, en se concentrant sur les critères E-A-T de Google.
  5. Stratégies de Liens (Link Building) : Aborder les nouvelles approches et techniques en matière de création de liens.
  6. Utilisation des Données Structurées et Rich Snippets : Expliquer l’importance des données structurées pour améliorer la visibilité dans les résultats de recherche.
  7. SEO Local pour les Entreprises : Discuter des stratégies spécifiques pour optimiser le référencement local et attirer une clientèle de proximité.
  8. Tendances des Mots-clés et Recherche Sémantique : Analyser comment l’évolution de la recherche sémantique influence la sélection et l’utilisation des mots-clés.
  9. Accessibilité Web et SEO : Examiner comment l’amélioration de l’accessibilité web peut également bénéficier au référencement.
  10. Impact des Réseaux Sociaux sur le SEO : Explorer la relation entre les réseaux sociaux et le SEO, et comment les utiliser pour améliorer le référencement.

Ces thèmes couvrent un large éventail de sujets actuels et pertinents dans le domaine du SEO, tout en restant accessibles à un public professionnel. Ils offrent une vue d’ensemble des tendances à anticiper en 2024 pour les entreprises cherchant à améliorer leur visibilité en ligne. »

© Texte 100% généré par l’IA de ChatGP4

Analyse comparative et indicative de la structure du contenu ChatGPT x Ouest Médias sur l’évolution du référencement naturel en 2024

Si l’on croise les deux versions, celle issue de l’expertise SEO humaine de l’agence en stratégie digitale Ouest Médias et celle fournie par l’IA générative de ChatGP4, le résultat est intéressant.

Les points 1, 3, 4, 5, 6, 8 et 9 de ChatGPT sont traités par Ouest Médias. Les points 2, 7 et 10 ne le sont pas. Le point 7 ne l’a pas été à dessein, partant du principe théorique d’un site web d’entreprise dont le marché est national. Le point 10 pour les clients de l’agence Ouest Médias se concentre sur l’intérêt de renforcer la visibilité sur Linkedin à des fins de SMO (SocialMedia Optimization).

Le point 9 mis en exergue par ChatGPT (l’accessibilité) est une part de la démarche numérique responsable qui n’est pas vraiment développée, en tant que telle, par l’IA si l’impulsion sur le sujet n’est pas fournie dans le prompt. A prendre comme un réel facteur de différenciation concurrentielle avant que les modèles d’apprentissage n’embrayent sur le sujet !

Vue d'un écran d'ordinateur portable avec la page d'accueil de ChatGPT en anglais. Il est écrit : ChatGPT - optimizing Language Models for Dialogue
© Unsplah

Analyse de la requête « Quelles sont les tendances SEO en 2024 ? » avec l’outil YourText.guru

Copie d'écran de l'outil d'analyse yourtext.guru avec les 10 url les mieux optimisées en SEO sur la requête "quelles sont les tendances SEO en 2024 ?"
Copie d’écran de l’outil d’analyse yourtext.guru avec les 10 url les mieux optimisées en SEO sur la requête “« Quelles sont les tendnaces SEO en 2024 ? » (extraction réalisée le 25/12/2023)

Dans le top 10 des SERP Google, selon le classement d’optimisation SEO établi par yourtext.guru, sur la requête ciblée, les principales tendances 2024 du référencement naturel à des fins de marketing digital citées sont :

  • L’impact de la mise à jour HCU et la nécessité d’un contenu à forte valeur ajoutée
  • L’expérience utilisateur à tous les points de vue (interface, contenu…)
  • Le respect du caractère EEAT des publications (l’autorité thématique)
  • Les données structurées (JSON-LD sous chema.org)
  • Le maillage interne
  • L’actualisation du bon contenu existant pour lui donner une deuxième jeunesse sur le site web (content refresh)
  • L’importance de la recherche vocale
  • L’influence des réseaux sociaux sur le SEO (bascule des algorithmes sociaux aux algorithmes avec graphe d’intérêt notamment sur Facebook, influence majeure de Tiktok)
  • L’intégration des vidéos dans la stratégie de visibilité depuis Google
  • La sécurité générale du site (format https au minimum, recaptcha v3 sur les formulaires de contact…)
  • La mesure et l’analyse des données, selon les indicateurs (KPI) déterminés en amont, pour amélioration continue de la plateforme et gains en ROI (retour sur investissement)
  • Et bien sûr, la transformation annoncée du SEO induite par l’IA générative via l’algorithme Bard (voir-ci-dessous), à considérer comme une application indépendante, et Search Generative Experience, le futur du moteur de recherche Google, qui n’utilise par Bard, même si les deux sont basés sur le Pathways Language Model (PaLM) développé par Google AI.

Pas de réelles surprises, nous retrouvons « nos petits » !

Quel est l’avis de Bard sur le sujet du SEO en 2024 ?

Copie d'écran de l'interface Bard enn réponse à la recherche « Tendances SEO en 2024 »
Copie d’écran de l’interface Bard enn réponse à la recherche « Tendances SEO en 2024 »

Voici la réponse de Bard pour tirer parti des tendances SEO en 2024 :

  • « Investissez dans l’IA. Les outils et services d’IA peuvent vous aider à comprendre les recherches des utilisateurs et à créer du contenu optimisé pour le référencement
  • Adaptez-vous à la recherche vocale. Utilisez des mots clés et des phrases courantes que les utilisateurs utiliseraient lors d’une recherche vocale
  • Concentrez-vous sur l’UX. Assurez-vous que votre site Web est facile à utiliser et qu’il offre une expérience positive aux utilisateurs
  • Publiez du contenu de qualité. Créez du contenu pertinent, informatif et utile qui répondra aux besoins de vos utilisateurs
  • Optimisez votre site Web pour le référencement local. Assurez-vous que votre site Web est bien référencé sur les moteurs de recherche locaux »
© Bard experimental – décembre 2023

Copie d'écran de résultats de recherche dans Bard de Google. Plus de liens bleus mais des blocs de texte synthétiques et un visuel pointant vers la source
Copie d’écran de résultats de recherche dans Bard de Google. Plus de liens bleus mais des blocs de texte synthétiques et un visuel pointant vers la source…

En liens, ressources complémentaires Ouest Médias et documentation SEO générale Google (en français)


© Pierre Minier – Ouest Médias