Quels sont les grands principes d’une démarche numérique responsable ?
Premier article général et introductif à une série de publications thématiques, consacrées au numérique responsable : une approche déployée au sein de l’agence Ouest Médias et appliquée à l’échelle de toutes ses activités digitales. Définition du numérique responsable au sens des référentiels existants, mise en perspective dans le cadre d’une démarche RSE, application à l’éco-conception et au développement de services numériques durables, responsables et éco-performants.
Selon la définition posée par l’Institut du Numérique Responsable, le numérique responsable recouvre :
- « Le Green IT pour réduire l’empreinte environnementale à l’échelle de la DSI
- L’IT for green qui met le numérique au service du développement durable
- La conception responsable des services numériques »
Au sens de la Mission inter-ministérielle Numérique éco-responsable, une approche numérique responsable est « une démarche d’amélioration continue qui vise à améliorer l’empreinte et sociale du numérique ». Huit entrées principales sont recensées :
- Se sensibiliser et se former aux enjeux environnementaux du numérique
- Acheter responsable
- Réduire l’impact des salles serveurs et des centres de données
- Mieux gérer les déchets numériques
- Mesurer et évaluer l’empreinte numérique de son organisation
- Mieux concevoir ses services numériques
- Réemployer les équipements
- Appliquer les bonnes pratiques dans les organisations
Le numérique responsable s’inscrit dans une vision RSE
Déployée au sein d’une entreprise, dans le cadre d’une politique RSE, une vision numérique responsable revient à jouer de façon positive sur plusieurs leviers :
- Réduction de l’impact environnemental
- Amélioration de l’impact social, inclusion, accessiblité et réduction de la fracture numérique
- Stimulation de l’innovation frugale de type Jugaad, comment acheter mieux mais moins ?
- Adhésion et engagement au sein des collaborateurs, en lien avec les préoccupations environnementales et climatiques
Sans lui en demander de trop, comme l’écrit la Mission Num_Eco, « le numérique peut permettre d’améliorer les conditions de vie et de travail, en valorisant et en respectant les activités des êtres humains, cela en s’inscrivant dans les 17 objectifs de développement durable de l’ONU ».
En savoir plus : Numérique responsable, de quoi s’agit-il et quelles sont les démarches à adopter ?
source Big Média – BPI – 08/11/23
People, planet, prosperity : l’Humain, la Planète et l’Impact au centre
A l’instar du processus actuellement en cours au sein de l’agence Ouest Médias, le premier pas pour se lancer est de signer la charte Numérique Responsable de l’INR, issue de l’institut éponyme.
Le deuxième jalon à franchir est de s’intéresser au label NR (niveau 1, visé par Ouest Médias au 1er trimestre 2024, puis niveau 2) dont le référentiel renvoie aux trois piliers People, Planet, Prosperity :
- People : inclure les Humains au centre du processus. Par extension, l’utilisateur est considéré comme central (UX design) mais aussi, si l’on bascule en mode optimisation du référencement naturel, l’intention de recherche est une considération prioritaire ;
- Planet : s’engager sur la voie de la préservation de celle-ci en réduisant la consommation de ressources au strict nécessaire, ce qui se traduit – en mode numérique et web – par la formule usuelle « less is more » ou « moins mais mieux ». C’est à dire moins de contenu, mais mieux de contenu pour des publications à forte valeur ajoutée. Elles seront de surcroît 100% en phase avec les évolutions de l’algorithme de moteurs de recherche dont celui de Google (95% du search) qui pénalise les pages sans intérêt et requiert le respect des critères EEAT (Expérience, Expertise, Autorité, Confiance) ;
- Prosperity : générer de l’activité, tout en considérant que « le progrès économique social et technologique se fasse en harmonie avec la nature » au sens des ODD de l’ONU.
En savoir plus : People, planet, prosperity… quel rôle à jouer pour le numérique responsable dans une démarche RSE ?
source Ouest Médias – 01/01/23
Quelle application du numérique responsable dans le cadre d’un projet web ou digital ?
Si l’on reprend les étapes principales de l’accompagnement Ouest Médias auprès de ses clients et partenaires, le critère de l’engagement RSE prouvé de ces derniers étant le critère de choix quant à l’acceptation de la mission, le numérique responsable irrigue désormais chaque dossier selon le périmètre d’intervention :
- Audit stratégique et analyse concurrentielle, cahier des charges pour cadrer le projet ;
- Architecture de l’information : « La structure selon laquelle les données, les informations et le contenu d’un site sont organisés pour faciliter leur navigation par l’utilisateur » (source agence La Grande Ourse) ; c’est le point de départ de l’UX Design jusqu’à l’arborescence et la navigation sur une plateforme ou tout autre service numérique ;
- UX et UI, intégration web : l’éco-conception par design (des sites simples et fonctionnels) puis par développement (du code propre, réduction du nombre de DOM, suppression des appels de code tiers…) en suivant les principaux référentiels dont le RGESN (Référentiel Général d’écoconception des services numériques) ;
- Mesure et amélioration continue : les outils ne manquent pas, EcoIndex et Kastor pour les plus connus (en savoir plus : quatre outils pour mesurer l’impact environnemental d’un site web) ;
- Sobriété éditoriale et SEO éthique : déployer une marque média performante ne signifie l’infobésité ! Slow content et référencement naturel 100% ciblé sont la règle. C’est aussi pour cette raison que nous cultivons depuis 2015 une expertise fine dans le domaine des données structurées (schema.org et JSON-LD) devenues indispensables pour un référencement naturel moderne. Le but est de publier la meilleure réponse possible à la question posée en fournissant aux robots d’indexation les meilleures informations pour comprendre le sens du contenu diffusé (c’est l’enjeu des données structurées).
En savoir plus : quelle est la corrélation entre écoconception et sobriété éditoriale ?
source Greenspector – 23/11/23
Des projets 2023 avec des clients engagés pour l’intégration de briques numérique responsable dans les projets entre stratégie digitale, refonte éco-conçue de sites web, stratégie éditoriale et contenu, optimisation du référencement naturel
En 2023, nous avons ainsi collaboré, pour tout ou partie de nos briques d’intervention, mais toujours selon un degré (variable) d’implication numérique responsable, avec :
- WAE Group qui entend répondre aux enjeux de relocalisation industrielle, souveraineté et décarbonation au travers de la complémentarité des expertises de ses quatre PME (QUASAR CONCEPT, CAO CONCEPT, SERETEC et SNEES)
- NatéoSanté qui œuvre à la prévention et amélioration de la qualité de l’air intérieur
- ATECH SAS et ATECH Jardin, aménagement de la nature en ville et végétalisation des espaces
- Groupe SIGMA, entreprise à mission
- Liftvrac avec qui la collaboration démarre mais ouvre de belles perspectives dans l’agroalimentaire
- GEPS Techno qui opère sur le champ de l’économie bleue
- NEPSIO Conseil, cabinet qui vise à l’efficience opérationnelle et l’utilité sociétale
- Streamlike, plateforme éco-responsable d’hébergement et de diffusion de médias en ligne
Ouest Médias : nos engagements en matière de numérique responsable
Dans le cadre du travail mené en 2023, nous avons résumé nos principaux engagements. Cette trame évolutive est désormais le fil vert de notre quotidien.
Quel est l’impact mesuré du site web www.ouestmedias.com ?
Résultats actualisés au 16/12/2023 :
- Test EcoIndex : 71/100 (B)
- Test Kastor : 86/100 (écoconception 89/100 ; accessibilité 79/100)
- Test Website Carbon : 0,09g de CO2 (A+)
© Pierre Minier – Ouest Médias